Dans la peau d’un gay

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Pour changer un peu de style et de registre, voici mon compte rendu d’un livre de Timothy Kurek que j’ai lu récemment: The Cross in the Closet: One Man’s Abominable Quest to Find Jesus in the Margins (BlueHead, 2012).

Timothy Kurek est un chrétien fondamentaliste américain tout ce qu’il y a de plus normal. En particulier, il hait les gays autant qu’il aime Jésus. Il lui est arrivé plusieurs fois de s’opposer à des manifestations de Soulforce (un mouvement pro-LGBT tournés vers les organisations religieuses), ou de confronter avec violence des homosexuels pour les appeler à la repentance. Mais voilà qu’un soir, une amie lui annonce qu’elle s’est fait rejeter de sa famille suite à son coming-out, et Tim ne sait pas comment réagir: d’un côté il veut la conforter, et de l’autre il veut la confronter; il sait qu’il doit l’aimer, et il sait qu’il doit lui dire qu’il faut qu’elle se repente. Alors il ne fait rien, la fille s’en va, et Tim s’en veut.

C’est à ce moment qu’une conviction folle le saisit: il faut qu’il vive lui-même la stigmatisation sociale que subissent les LGBT pour pouvoir comprendre ce par quoi ils passent. Il décide donc de vivre une année dans la peau d’un gay. Seuls sont au courant un ami proche et un homosexuel qui accepte de l’introduire dans la communauté, de l’instruire sur les us et coutumes de cette société, et surtout prétendre être son petit-copain pour qu’il puisse décliner les avances qu’il reçoit. Ainsi le 1er Janvier 2000-quelque-chose, Tim fait son coming-out à sa famille et à ses amis.

Après s’être fait traiter sèchement par son pasteur, et ignoré de ses amis, il commence à passer de plus en plus de temps dans la communauté gay, et trouve même un job comme serveurs dans un bar gay. Il se fait des amis, apprend à les connaître, rentre dans leur monde et leur histoire, leur combats et leurs peines. Et petit à petit, il apprend à passer au-dessus de son dégoût des homos, et entreprend de remettre profondément en question tout ce qu’on lui a appris. Ce faisant, il dialogue constamment avec son « pharisien intérieur », et se présente comme un « pharisien en convalescence. » (p.151)

Sur le modèle de Dans la Peau d’un Noir (John Howard Griffin, 1976), ce livre de 331 pages est un récit courageux, coloré et touchant, de son année dans la peau d’un gay.

Quelques moments croustillants…

Tim Kurek

Je ne vais pas vous raconter l’ensemble de son cheminement, de ses découvertes, et de la transformation qui s’est opérée en lui. Uniquement quelques thèmes ou événements croustillants qui, à eux seuls et à mon sens, valent la lecture du livre:

  • Tout d’abord, Tim se retrouve à jouer un rôle, puisqu’il n’est pas gay. Pendant une année, il doit cacher sa propre sexualité, et donc surveiller ses moindres paroles et gestes, et tout langage corporel qui pourrait le traduire. Après son faux coming-out, il expérimente donc pour une année ce que des LGBTQ vivent avant leur comming-out. Et tout au long de ses rencontres, on est plongé dans la vie de tant d’hommes et de femmes qui vivent des émotions qu’en tant que straight-bien-pensant je ne pouvais pas imaginer.

    Accessoirement, dans la communauté gay, il devient l’objet de beaucoup plus d’attentions et d’avances qu’il ne le souhaite, de la part de gars pas forcément très subtils. Il se rend alors compte ce que ça doit être pour une fille d’être entourés de gars comme lui ! (Par la suite il apprend que le flirt constant fait partie des coutumes de la communauté gay — du moins celle à laquelle il appartient — et qu’il faut plutôt le prendre comme un compliment, et jouer le jeu en retour.)

  • À un moment relativement au début de son expérience, alors qu’il est profondément dégoûté par le comportement d’un couple qui lui fait des avances particulièrement salaces, il arrive à vaincre sa peur, et à prononcer des paroles d’encouragements au cœur de leur insécurité, et ainsi à leur témoigner de l’amour authentique. Une scène particulièrement touchante.
  • Un des événements qui l’a le plus marqué est un karaoké un soir, où une drag queen prend le micro et se lance dans une session de louange et d’adoration d’une vingtaine de minutes: les mêmes chants d’adoration que lui-même chantait à l’église, avec la même passion, la même foi que lui-même les chantait. Et ce en témoignage au plein milieu d’une foule en soirée. Pour lui, ce soir là, il a rencontré « Jésus en drag ». Insolite!
  • Il se retrouve invité à participer à une manifestation de Soulforce, qui demande aux autorités religieuses de prendre position dans les violences faites aux LGBT. Ce faisant, il vit dans ses tripes l’intuition fondamentale de la théologie de la libération. Ce qui suit est affirmation non négligeable étant donné son arrière plan religieux:

« Jésus s’est battu pour les oppressés. Si tu prétends le suivre, alors sa mission est ta mission. … Si tu vois une cause pour ce qu’elle est, une chance de vivre l’Évangile au lieu de le prêcher depuis une chaire, tu seras capables de partager ta foi d’une manière beaucoup plus tangible. » (p. 137–138)

  • Lors de sa première Gay Pride, un prédicateur de rue se tient sur son caisson et appelle les homosexuels à la repentance. Tim, à son tour, l’appelle à l’humilité et à l’amour, à coup de versets. S’en suite un clash biblique de rue comme on en fait malheureusement peu!

… et quelques aspects plus mous

Sur d’autres aspects, le livre laisse un peu à désirer.

Notamment, il a un côté très partial: les chrétiens fondamentalistes sont la plupart du temps les méchants insensibles, et les gays sont la plupart du temps gentils et humains et non-jugementaux. C’est peut-être vrai chez lui, c’est peut-être ainsi qu’il l’a perçu émotionnellement, mais à la lecture ça donne un côté parfois trop caricatural. Dans le même sens, c’est écrit dans un genre à mi-chemin entre le mélodramatique et le cheesy. En particulier, la moindre action ou pensée prend généralement une signification gargantuesque — d’ailleurs l’Académie Américaine devra probablement recharger son stock d’adverbes superlatifs, Tim les ayant tous utilisés dans son bouquin. Notamment, sur la manière de se situer par rapport à son passé, il affirme fréquement que « toute sa vie a été un mensonge ». Toute sa vie, pas juste une partie. Bref, c’est peut-être une question de style, ou peut-être c’est de la rhétorique classique supersized à l’américaine.

Ce qui m’a un peu plus gêné, c’est le fait qu’il n’aborde que très peu les questions de fond. Par exemple, quand il était fondamentaliste, c’était évident que tout homosexuel est un pécheur damné. Et puis dans son expérience, après avoir rencontré des gays humains, touchants, sincères, et pour certains aimant sincèrement Dieu, il troque cette idée pour: l’homosexualité est une alternative naturelle tout à fait équivalente (il ne l’écrit pas tel quel, mais c’est ce qui en ressort tout du long). Or, la question est un peu plus complexe que cela, et il ne l’aborde jamais d’un point de vue intellectuel. Pour celui qui n’est pas immergé jusqu’au cou comme lui l’est, cela laisse un peu songeur. À un seul moment, il me semble, il pose une question à une amie qui laisse trahir ce genre de préoccupation: et si les fondamentalistes avaient raison, et si l’homosexualité était un péché? Et son amie lui répond ce qui je trouve être une belle réponse: « Tim, si Dieu connaît mon cœur, alors il sait combien je l’aime, et veut le servir de ma vie. Si être gay est un péché, alors je ne peux que faire confiance que quand il a dit que Son amour couvre une multitude de péchés, il ne mentait pas. » (p.133) Ici, son amie reconnaît les difficultés, prend un risque interprétatif fondé dans la grâce de Dieu, et l’assume. À part ces 10 lignes, il n’aborde simplement pas ce genre de problématique, ni ne montre comment des gays dans cette situation bataillent avec ce genre de questions.

De pois, deux mesures (CC-BY-NC, Chiot’s Run)

Ce qui me dérange d’avantage, c’est l’idée qu’au final, tout ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sont de cruels homophobes. Il n’y a que très peu d’espace pour exprimer un avis différent à celui de « l’homosexualité est une belle chose ». De la part d’un ancien homophobe qui a exclut violemment des gens et se rends soudain compte de la souffrance que cela crée, on se serait attendu à un peu plus d’ouverture. De faits, ceux qui ne partagent pas son regard sur l’homosexualité se retrouvent eux-même forcés à ne pas dire ce qu’ils pensent, sans quoi Tim se fâche. Ce n’est pas une base très saine pour le dialogue. Et ce n’est pas le seul endroit où il y a deux-poids-deux-mesures, par exemple il reproche aux fondamentalistes de militer pour interpeller les gays sur leur style de vie sur la base de leur croyances (p.197), mais il ne reproche pas aux gays de militer contre le style de vie de l’Église catholique sur la base de leurs croyances. Ce qui pose la question de l’amour de l’ennemi: facile d’aimer les gays quand on se rend compte qu’en fait, ils ne sont pas pire que moi. Mais comment aimer ceux avec lesquels je suis en désaccord? Ici, le récit est ambigu:

  • D’un côté, les raisons avancées pour aimer les LGBT, les respecter, leur laisser avoir leur style de vie et ne jamais dire son désaccord sont souvent fondées sur leurs actions: c’est parce qu’ils ne sont pas des monstres d’abominations et de perversions qui ont choisi de vivre dans la débauche, mais qu’ils sont humains, sincères, respectueux, pacifiant, qu’ils s’aiment fidèlement, etc. qu’ils sont justifiés dans ce qu’ils sont. C’est sur cela que Tim s’appuie pour appeler à dépasser la haine fondée sur la peur. Et j’imagine qu’il est nécessaire de démystifier une communauté sur laquelle de nombreux stéréotypes sont projetés. Mais comment, sur cette base, aimer « le meurtrier dans le couloir de la mort » (p.325) qui lui aussi manifeste l’image de Dieu? Si je ne peux l’aimer que pour le bien qu’il fait, est-ce que j’aime mon ennemi? Si je dois le transformer (le dés-homophobiser par exemple) pour pouvoir l’aimer, est-ce que j’aime comme Dieu m’a aimé, à savoir non pas pour le bien qu’il y a en moi, mais malgré le mal qu’il y a en moi? Non pas sur la base de ce que je ferait de bien, mais sur la base de ce que Jésus a fait pour moi?
  • D’un autre côté, il a un chapitre très touchant où il reconnaît qu’il a été trop loin, qu’il a simplement changé de camps: il a quitté celui des fondamentalistes qui haïssent les gays pour se retrouver dans la peau d’un gay qui hait les fondamentalistes. Il décide donc de retourner dans son ancienne communauté, pour discuter avec ce pasteur qui l’a tant blessé par son rejet. Et ils parviennent à avoir un bel échange, pleine de respect et de compréhension, il se réconcilie temporairement avec son pharisien interne, mais cela ne va pas plus loin. Tim va aussi rencontrer une église particulièrement homophobe du Misouri, et se fait violemment rejeter, mais là aussi ça ne va pas plus loin.

Étant donné qu’il s’agit d’une question qui me travaille beaucoup — comment dialoguer sincèrement avec quelqu’un avec qui on est en profond désaccord — je reste un peu sur ma faim. Même s’il y a quelques pages touchantes, dans le fond, la rhétorique qu’il utilise reste un discours facile, qui s’appuie sur un clash de valeurs tacites, et permet de faire taire l’autre en lui disant de « ne pas juger » lorsque cela nous avantage.

Par contraste, pour contraster avec une approche différente, j’ai rencontré en Afrique du Sud des gens qui, bien que très clairs dans leur position sur l’apartheid, avaient de la compréhension par exemple pour le racisme des fermiers afrikaners reclus sur leur domaine qui n’arrivent simplement pas à se faire à la nouvelle Afrique du Sud, sont dé-sécurisés par la perte complète de leur repères, et n’ont pas l’air ouverts à adapter leur mentalité. Ils arrivaient ainsi à accompagner avec tendresse et compassion des gens qui pourtant avaient des idées plutôt repoussantes. Mais peut-être est-ce parce que deux décennies se sont écoulées depuis la fin de l’apartheid, que le combat est gagné, et que certaines des blessures ne sont plus si vives…

Quelques leçons de vie que j’en tire

Premièrement, et c’est très bateau mais je m’assume, je suis rappelé qu’enfermer les gens dans des étiquettes qui nient la réalité de leurs vies, de leurs histoires, et de leurs luttes est un acte violent, qui engendre beaucoup de souffrance. Dans mes différentes expériences théologiques, et dans les différents débats au sein de mon Église, j’ai remarqué qu’on (moi y compris) le faisait encore trop souvent. Par exemple tant qu’on a pas rencontré de « libéral » ou « d’évangélique » (suivant les contextes), et qu’on a pas pris un peu de temps pour comprendre leur vie et leur foi, ils restent des « ennemis », des menaces. Comme si le mot résumait toute la personne, toutes ses idées et motivations, et mettait fin à toute discussion.

Ça aussi, c’est très bateau… (CC-BY, Moyan_Brenn)

J’ai trouvé très touchant le fait que son passage dans la communauté LGBT lui ait fait redécouvrir ses valeurs propres, les a dépoussiérées, et lui a permis en particulier de redécouvrir Jésus d’une manière nouvelle. Il me semble que c’est souvent le cas (y compris dans l’interdisciplinarité académique), que la rencontre avec une autre tradition peut soit nous faire abandonner des éléments de la nôtre pour en adopter d’autres (et vivre ainsi une forme de conversion), soit redécouvrir des richesses qui étaient là chez nous mais que l’on ignorait. On peut avoir peur que de s’ouvrir à des éléments différents voir antagonistes nous déracine et nous pollue, mais cela peut juste autant nous enraciner plus profondément et nous purifier.

Un point sur lequel Tim a changé, c’est sur la manière de témoigner de sa foi. En particulier, il a pu expérimenter que les gays n’en ont pas marre de Jésus (il n’a pas vu de réaction particulièrement hostile quand il en a parlé), mais des chrétiens:

Si seulement les disciples qui confessent le Christ, moi particulièrement, pouvaient aligner leur « christianisme » avec le Christ, en rejetant tous les jeux de politique, la pompe et l’arrogance de nos expressions quotidienne de foi! (p.258)

Ce tournant progressif mondial dans l’approche du témoignage au sein du christianisme évangélique (par exemple dans le « nouveau monachisme » qui cherche à suivre et manifester l’amour de Jésus de manière concrète et radicale) peut et doit nous stimuler en tant que réformés dans notre propre approche de l’évangélisation. Dans ce sens, l’approche de Tim me met au défi. Il me semble qu’en s’abaissant d’une telle manière vers ceux-là même qui le répugnent et lui font peur, en vivant avec eux, comme eux, il vit un réel abaissement à l’image du Christ, un abaissement qui a transformé certaines des personnes qu’il a rencontré, et qui l’a transformé lui-même. J’aime beaucoup l’approche qui vise à aller dans les chaussures de l’autre:

Je suis sûr de mon maître empathie, qui m’a appris que si nous prenons un moment pour se placer dans les chaussures de l’autre avant d’ouvrir notre bouche, nous pouvons en apprendre plus sur la vie et sur notre Dieu que par tout autre moyen. (p.327)

Mais quand est-ce que pour la dernière fois, j’ai fait ça sincèrement? Quand est-ce que j’ai fait un réel effort, ne serait-ce que de pensée, pour essayer d’habiter le monde idéel d’un auteur avec lequel je suis en désaccord et que je m’empresse de démonter? Quand est-ce que j’ai fait sincèrement fait un bout de chemin avec quelqu’un qui ne vit pas comme moi, en particulier quelqu’un dont j’ai peur, que je sens comme une menace?

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6 commentaires

  • Excellent billet, merci pour la présentation de ce livre. L’approche semble effectivement beaucoup basée sur l’émotionnel et le vécu. A te lire, ce livre raconte plutôt une expérience de vie spectaculaire plutôt qu’une réflexion intellectuelle, mais c’est peut-être là un des traits notables de la société américaine.

  • Magnifique article! Et question très stimulante au fond! Je trouve que se mettre dans les chaussures de celui qu’on considère notre ennemi est un exercice très intéressant et stimulant, mais aussi très difficile! J’ai essayé plusieurs fois de le faire et parfois il faut vraiment effacer soi même, ou penser de manière totalement opposée pour comprendre empathiquement l’autre! C’est presque un travail de psychologue!

  • Et alors, pour aller plus loin, qui sont nos « gays » — nos ennemis, ceux envers lesquels nous sommes insensibles et ferions bien d’apprendre à aimer ? 

    Les divorcés ? Les libéraux ? Les libertins ? Pour ces catégories, difficile de suivre ce modèle « d’incarnation », il me semble. Peut-être dans une moindre mesure… des idées ?

    Par ailleurs, je crois que la Francophonie manque d’un ouvrage approfondi qui propose une réflexion à la foi théologique et sociale sur le sujet. En aurais-tu à recommander ? Sinon, décidément, il va falloir que je l’écrive moi-même…

  • Bonnes questions.

    Même si c’est une divergence d’idées (« les libéraux », par exemple), une intégration sociale est radicalement différente de simplement lire des livres et revues. Alors faire l’effort en lisant, au niveau des idées, c’est pas facile et déjà un bon début. Mais ça ne remplace pas le fait de fréquenter des gens, et pas uniquement des livres sur eux (ou même leurs livres). Donc le modèle d’incarnation s’applique aussi, je pense. Par exemple au niveau académique, un échange pour passer un temps dans une communauté d’étude différentes; au niveau personnel former un groupe de lecture de la Bible, par exemple. (Enfin si tu parlais du libéralisme théologique; et pas économique ou politique). 

    Pas de référence en français en tête. Tu penses à quelque chose en particulier hors francophonie sur le sujet? Et sinon je me réjouis de te lire 😉

  • Salut!

    Juste en passant… Billet interessant et tres « debat d’actualite ».

    Pour une piste de reflexion, je vous encourage a prendre le temps de regarder le « specimen » (magazine de la rts) sur l’homosexualite. Le site internet decrit bien mieux le contenu qu’une retranscription de ma part… 

    Je n’ai pas de grandes conclusions a faire suite a cette emission car ma reflexion est en court, mais je peux dire, qu’en fait, j’en ai moins. J’apprecie une reflexion intellectuelle theologique, qui se laisse questionner/enrichir par la science. Je n’ai pas la moindre crainte que cela remette en question mon Dieu, le createur de toutes choses, ni mon sauveur, Jesus Christ, car la science n’est a pas le pouvoir. En revanche, je crains que nous devions recommencer/modifier/enrichir notre reflexion a cause d’elle… 😉

    En meme temps, comment voulez-vous inclure la logique divine dans 1200 cm³ de cerveau humain? Perso, je trouve ca plutot rassurant de, souvent, ne pas avoir de reponse claire et precise! Ouf! Mon Dieu me/nous depasse totalement et je dois continuer a penser/questionner/raisonner!

    Au plaisir de continuer a vous lire theologeeks!

    Laetitia

  • Hello,

    Le livre a l’air intéressant. Mais des récits émotionnels ne suffisent pas, comme tu le suggères. 

    Est ce que Tim donne des précisions sur Soulforce, et notamment son leader, le théologien et pasteur Mel White? Parce que ce mouvement, d’obédience évangélique, propose également une exégèse biblique qui a pour but de montrer que l’homosexualité n’est pas, en soi, un péché. Mel White affirme qu’on peut être évangélique, accepter les homosexuels, l’homosexualité, ET rester cohérent. 

    Cela serait intéressant de développer ce point je pense, parce que j’ai l’impression que beaucoup d’évangéliques, notamment français, considèrent que la seule bonne interprétation de la Bible est la condamnation de l’homosexualité un péché.

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