Jacques 2
Avant de commencer

Est-ce que vous avez expérimenté des changements par rapport à ce pour quoi vous avez prié la dernière fois ?

Prenez un moment pour vous les raconter.

Riches et pauvres

Discussion

Quel est le regard de Dieu sur les pauvres ? De quelle pauvreté s'agit-il (matérielle ou spirituelle) ? Quel est le regard que je pose sur les pauvres ? Qu'est-ce que Dieu pense de ma façon de traiter les gens plus défavorisés ?

Discussion

Est-ce qu'il y a des gens dans ma communauté que je traite différemment, avec moins de respect, ou que je considère moins importants ?

Discussion

Qu'est-ce que c'est que cette histoire de jugement ? (v.13) Je croyais que la grâce nous libérait du jugement ! Comment on articule les deux ?

La foi et les œuvres

Discussion

On dit parfois que Jacques s'oppose à Paul : pour Paul, on est sauvé par grâce, sans les œuvres. Pour Jaques, la foi sans les œuvres ne sert à rien. Qu'en penser ?

Si vous hésitez pour répondre à cette question, je vous donne un commandement nouveau : lire les articles 11 et 16 de la

11. La justification
  1. Ceux que Dieu a efficacement appelés, il les a aussi gratuitement justifiés (Rm 8.30; 3.24): non pas que la justice leur ait été infusée, mais leurs péchés ont été pardonnés et leurs personnes tenues et reçues comme justes; non pas à cause de quelque chose qui ait été introduite en eux ou qu'ils auraient faite, mais eu égard au Christ seul; non pas que leur foi elle-même, ou leur acte de croire, ou quelque autre obéissance évangélique leur aient été imputés à justice, mais parce que leur ont été imputées l'obéissance et la satisfaction du Christ (Rm 4.5-8; 2 Co 5.19,21; Rm 3.22,24,25,27,28; Tt 3.5,7; Ep 1.7; Jr 23.6; 1 Co 1.30,31; Rm 5.17-19); par la foi, ils ont reçu Christ et sa justice auxquels ils se sont remis; et cette foi, ils ne la tiennent pas d'eux-mêmes, elle est le don de Dieu (Ac 10.44; Ga 2.16; Ph 3.9; Ac 13.38,39; Ep 2.7,8).

  2. La foi par laquelle sont reçus Christ et sa justice auxquels on se remet est le seul moyen de justification (Jn 1.12; Rm 3.28; 5.1); mais cette foi n'est pas seule dans la personne justifiée, car elle est toujours accompagnée de toutes les autres grâces salutaires; et elle n'est pas foi morte mais foi oeuvrant par amour (Jc 2.17,22,26; Ga 5.6).

  3. Par son obéissance et sa mort, Christ a entièrement acquitté la dette de tous ceux qui sont ainsi justifiés; il a justement, réellement, pleinement satisfait, à leur place, à la justice de son Père (Rm 5.8-10,19; 1 Tm 2.5,6; Hé 10.10,14; Dn 9.24,26; Es 53.4-6,10-12). Cependant, pour autant qu'il a été donné pour eux par le Père (Rm 8.32) et que son obéissance et sa satisfaction ont été reçues à la place des leurs (2 Co 5.21; Mt 3.17; Ep 5.2) - et toutes deux gratuitement, sans qu'ils y soient pour rien -, leur justification est seulement par pure grâce (Rm 3.24; Ep 1.7), afin que, dans la justification des pécheurs, la rigoureuse justice et l'abondante grâce de Dieu puissent l'une et l'autre, être glorifiées (Rm 3.26; Ep 2.7).

  4. De toute éternité, Dieu a décrété de justifier les élus (Ga 3.8; 1 P 1.2,19,20; Rm 8.30), et, quand les temps furent accomplis, Christ est mort pour leurs péchés et ressuscité pour leur justification (Ga 4.4; 1 Tm 2.6; Rm 4.25). Néanmoins, les élus ne sont justifiés que lorsqu'en temps voulu, le Saint-Esprit leur attribue effectivement le Christ (Col 1.21,22; Ga 2.16; Tt 3.4-7).

  5. Dieu continue à pardonner les péchés de ceux qui sont justifiés (Mt 6.12; 1 Jn 1.7,9; 2.1,2); mais ceux-ci, bien qu'ils ne puissent jamais déchoir de l'état de justification (Lc 22.32; Jn 10.28; Hé 10.14), peuvent cependant, par leurs péchés, tomber sous le déplaisir paternel de Dieu; et ils ne retrouvent la lumière de sa face qu'après s'être humiliés, avoir confessé leurs péchés, imploré le pardon et renouvelé leur foi et leur repentance (Ps 89.31-33; 51.7-12; 32.5; Mt 26.75; 1 Co 11.30,32; Lc 1.20).

  6. La justification des croyants de l'Ancien Testament était, sous tous rapports, exactement la même que celle des croyants du Nouveau (Ga 3.9,13,14; Rm 4.22-24; Hé 13.8).
16. Les oeuvres bonnes
  1. Les oeuvres bonnes sont uniquement celles que Dieu a commandées dans sa sainte Parole (Mi 6.8; Rm 12.2; Hé 13.21), et non pas celles qui, sans cette garantie, sont imaginées par les hommes soit par un zèle aveugle, soit sous quelque prétexte de bonne intention (Mt 15.9; Es 29.13; 1 P 1.18; Rm 10.2; Jn 16.2; 1 S 15.21-23).

  2. Ces oeuvres bonnes, faites par obéissance aux commandements de Dieu, sont les fruits et les témoignages d'une foi vraie et vivante (Jc 2.18,22); par elles, les croyants manifestent leur reconnaissance (Ps 116.12,13; 1 P 2.9), fortifient leur assurance (1 Jn 2.3,5; 2 P 1.5-10), édifient leurs frères (2 Co 9.2; Mt 5.16), embellissent la profession de l'Évangile (Tt 2.5,9-12; 1 Tm 6.1), ferment la bouche de leurs adversaires (1 P 2.15) et glorifient Dieu (1 P 2.12; Ph 1.11; Jn 15.8) dont ils sont l'ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour cela (Ep 2.10), afin qu'ayant pour fruit la sainteté ils puissent atteindre le but: la vie éternelle (Rm 6.22).

  3. Leur capacité à faire des oeuvres bonnes ne vient pas d'eux-mêmes, mais entièrement de l'Esprit de Christ (Jn 15.4-6; Ez 36.26,27). Et, pour qu'ils puissent avoir cette capacité, il leur faut, en plus des grâces déjà reçues, une influence effective du Saint-Esprit oeuvrant en eux pour qu'ils veuillent et fassent selon son bon plaisir (Ph 2.13; 4.13; 2 Co 3.5); ils ne doivent pas cependant se laisser gagner par la négligence comme s'ils n'avaient à s'acquitter d'aucun devoir sans une impulsion spéciale de l'esprit; ils doivent, au contraire, s'appliquer à mettre en oeuvre la grâce de Dieu qui est en eux (Ph 2.12; Hé 6.11,12; 2 P 1.3,5,10,11; Es 64.7; 2 Tm 1.6; Ac 26.6,7; Jude 20,21).

  4. Ceux qui, par leur obéissance, s'élèvent le plus haut qu'il est possible en cette vie sont si loin d'être capables de faire des oeuvres surérogatoires - plus que Dieu n'exige -, qu'ils s'en faut même de beaucoup qu'ils fassent tout ce à quoi, par devoir, ils sont tenus (Lc 17.10; Né 13.22; Jb 9.2,3; Ga 5.17).

  5. Nous ne pouvons, par nos meilleures actions, mériter le pardon du péché ou la vie éternelle auprès de Dieu tant est grande la disproportion entre elles et la gloire à venir, et infinie la distance entre nous et Dieu; nous ne pouvons ni tirer d'elles avantage, ni payer, par elles, la dette de nos péchés antérieurs (Rm 3.20; 4.2,4,6; Ep 2.8,9; Tt 3.5-7; Rm 8.18; Ps 16.2; Jb 22.2,3; 35.7,8); mais quand nous avons fait tout ce que nous pouvions faire, nous n'avons fait que notre devoir et sommes des serviteurs inutiles (Lc 17.10); nos oeuvres, lorsqu'elles sont bonnes, procèdent du Saint-Esprit (Ga 5.22,23), et, pour autant qu'elles viennent de nous, elles sont souillées et mêlées à tant de faiblesse et d'imperfection qu'elles ne peuvent supporter la sévérité du jugement de Dieu (Es 64.6; Ga 5.17; Rm 7.15,18; Ps 143.2; 130.3).

  6. Néanmoins, les croyants étant acceptés par Christ, leurs oeuvres bonnes le sont aussi (Ep 1.6; 1 P 2.5; Ex 28.38; Gn 4.4 avec Hé 11.4), non point parce qu'ils seraient, dans cette vie pleinement innocents et irréprochables devant Dieu (Jb 9.20; Ps 143.2), mais parce qu'il plaît à Dieu, les voyant en son Fils, d'accepter et de récompenser ce qui est sincère, même accompagné de nombreuses faiblesses et imperfections (Hé 13.20,21; 2 Co 8.12; Hé 6.10; Mt 25.21,23).

  7. Les oeuvres accomplies par ceux qui ne sont pas régénérés, bien qu'elles puissent être, par leur contenu, des choses que Dieu commande, et profitables aussi bien à eux-mêmes qu'aux autres (2 R 10.30,31; 1 R 21.27,29; Ph 1.15,16,18), parce qu'elles ne procèdent pas, cependant, d'un coeur purifié par la foi (Gn 4.5 avec Hé 11.4,6), et qu'elles ne sont faites ni droitement selon la Parole (1 Co 13.3; Es 1.12), ni en vue de la gloire de Dieu (Mt 6.2,5,16), sont donc coupables et ne peuvent plaire à Dieu ou rendre un homme apte à recevoir sa grâce (Ag 2.14; Tt 1.15; Am 5.21,22; Os 1.4; Rm 9.16; Tt 3.5); et cependant, les négliger est encore plus coupable et déplaît encore plus à Dieu (Ps 14.4; 36.3; Jb 21.14,15; Mt 25.41-43,45; 23.23).

Discussion

Comment est-ce que les œuvres de Jésus traduisaient sa foi ?

Discussion

Est-ce que ma foi est morte ? En quoi est-ce que mes actes traduisent ma foi ? En quoi est-ce que mes actes contredisent ma foi ?

Mise en pratique

Pratique

Trouvez un moyen concret, cette semaine, de traduire votre foi en œuvre d'une manière nouvelle et pratique. Rappelez-vous, Dieu honore les prises de risques ! Priez les uns pour les autres à ce sujet.

Pratique

Le « beau nom que l'on a invoqué sur vous » (v.7) fait référence à votre baptême. Essayez d'imaginer, pendant la semaine qui vient, que ce nom est comme un sceau visible sur votre front.