La notion de pluralisme est souvent utilisée dans les discussions sur le vivre-ensemble, sans pour autant que l'on sache très bien de quoi l'on parle. Je distingue ici 4 types de pluralismes: factuel, méthodologique, perspectival et radical. Puis je développe leur rôle dans la missiologie de l'Église.
Qu’est-ce qu’une non-conférence?
À la recherche d’une méthodologie pour animer des discussions théologiques dans ma paroisse, qui soit: [a] aisée à organiser, si possible sans préparation, [b] bienfaisante pour la réflexion individuelle et communautaire, [c] conviviale, je me suis souvenu des non-conférences (unconference), un concept de conférence particulièrement intéressant. J’ai découvert le concept de non-conférence grâce à Etienne Guilloud, lors d’une soirée vitamine‑é du projet Khi. La non-conférence Le but d’une non-conférence est de garder les aspects bénéfiques des conférences conventionnelles (partage d’idée, réseautage, stimulation, etc.) tout en évitant certaines caractéristiques plus limitatives: frais de participation, conférences sponsorisées, organisation descendante directive (top-down) et…
Vers une théologie symphonique
J’allai écrire un article avec un titre qui aurait flotté aux environs de: « Que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur: fondement d’une théologie pluraliste ». L’argument aurait été à peu près le suivant: La Bible nous présente une vision de Dieu adoré en Jésus-Christ par un peuple multi-ethnique, qui célèbre ses louanges chacun dans sa langue, sous l’inspiration du Saint-Esprit. Or les langues ne sont pas transparentes, elles ne décrivent pas la réalité de manière neutre, mais présentent chacune des concepts différents, portés par les subtilités grammaticales et autres. Donc dire les louanges de Dieu d’une langue à l’autre n’est pas seulement un acte de traduction, mais d’interprétation. C’est à chaque langue et culture de chercher avec l’aide du Saint-Esprit à…