J’ai eu le privilège de participer il y a 2 semaines à une journée de réflexion organisée par le programme SaintPaul.pro au Temple du Marais à Paris sur le thème de l’Église qui croît. Je suis ressortit très encouragé de cette rencontre, après avoir entendu différents témoignages et enseignements sur la croissance d’Église, avec notamment cette conviction très forte:
Il est normal que l’Église grandisse.
À force de regarder les statistiques, j’avais parfois la mentalité inverse: il est normal que l’Église stagne ou diminue. Avec une telle mentalité, je dois soit accepter (et justifier) la décroissance de l’Église, soit lutter de toute mes forces pour essayer de contrer la tendance, et m’épuiser dans une tâche impossible. Et si une communauté grandit, alors elle me paraîtra forcément suspicieuse: « il y a quelque chose de louche, si l’Église était fidèle, elle devrait diminuer ».
La réalité est l’Église grandit — et c’est parfaitement normal. D’ailleurs, cela a toujours été le cas (voir par exemples le livre des Actes pour le début de cette histoire). Du coup si ma paroisse décroit, c’est qu’il y a peut-être quelque chose qui coince dans l’engrenage — et donc qu’il est possible rectifier la situation! Bonne nouvelle! Ma posture intérieure dans ce deuxième état d’esprit est totalement autre: le ministère n’est plus un fardeau mais une opportunité! De plus, profitant de l’expérience de nombreuses autres paroisses et communautés, on peut distinguer les attitudes « biogènes » (qui génèrent la vie et la croissance) des attitudes « thanatogènes » (qui génèrent la mort de la croissance). Cela ne veut pas dire que tout est facile, mais cela veut au moins dire qu’il y a de l’espérance:
Je crois que l’Église peut croître!
Croissance et effets de seuils
Un des apports théoriques de la journée l’Église qui croît que j’ai trouvé fort utile pour mon ministère concernait les effets de seuils dans la dynamique de croissance. La conférence était donnée par Ric Thorpe, prêtre anglican.
La dynamique d’une communauté de 40 membres n’est pas la même que celle d’une communauté de 200 membres, de 400 ou de 4’000, etc. Et passer d’un fonctionnement de petite église à un fonctionnement de moyenne église demande une certaine intentionnalité, elle ne se fait que rarement naturellement.
Cette thématique est particulièrement intéressante pour mon ministère, puisque ma paroisse est précisément sur un seuil en ce moment, et cela soulève beaucoup de questions fascinantes et difficiles sur la manière d’aller de l’avant. Les études faites dans ce domaine m’aident d’une part à voir que certains des changements que nous avons mis en place n’étaient peut être pas si bête (puisque d’autres ont fait pareils), et d’autre part à problématiser ce qui peut encore être fait.
Bien sûr, comme dans toute généralisation, celle-ci est faite d’approximation. Quoi qu’il en soit, cette présentation quelque-peu caricaturale des dynamiques d’églises m’a éclairé sur de nombreux points.
Avant d’aller plus loin, il convient de faire quelques remarques.
- Une communauté de grande taille n’est pas un but en soit. Le monde a besoin d’églises de différentes tailles — tout comme il est bon d’avoir des hameaux, des villages, des villes, des mégapoles, etc. Une ville n’est pas mieux qu’un village, pas plus qu’une grande paroisse est meilleure qu’une petite. Par contre, il convient d’être conscient des différences de fonctionnement entre les différentes tailles, et si l’on choisit pour une raison ou pour une autre de ne pas passer un seuil de croissance (par exemple pour rester mobile, ou parce qu’aucun bâtiment n’est accessible), alors il serait bon de trouver d’autres moyens de croître (par exemple par multiplication).
- La croissance n’est pas uniquement numérique. Mais elle l’est aussi.
- C’est Dieu qui fait croître. Il y a des facteurs dont nous sommes responsables qui favorisent ou limitent cette croissance, mais il est très clair théologiquement que Dieu est l’auteur de toute croissance (qu’elle soit qualitative ou quantitative).
- Lorsque l’on parle de taille de paroisse ou de communauté, il ne s’agit pas ici du nombre de protestants inscrits au registre, mais de Fréquentation Dominicale Moyenne (FDM)1 — à savoir le nombre de personne en moyenne au culte chaque dimanche. Il s’agit d’un nombre représentatif du nombre de personnes qui se sentent impliquées de près ou de loin dans la communauté. D’où le fait que je préfère parler ici de communauté plutôt que de paroisse, puisqu’il est surtout question du tissu de relations.
- Il ne s’agit pas de suivre une méthode pour faire croître sa communauté. Mais dans une vie de prière, d’écoute de la Parole, d’adoration, de communion et de témoignage (bref, dans une vie chrétienne), il y a toutefois des recettes qui — comme des recettes de cuisine, si elles sont appliquées avec liberté et créativité — peuvent assurer une certaine saveur de croissance.
La suite est la proprification de mes notes, que je vous livre ainsi.
Dynamiques de tailles
Ce que l’on observe, c’est qu’une petite communauté ne va pas se comporter de la même manière qu’une grande communauté. (Ici « petit » et « grand » sont utilisés de manière volontairement floue, il s’agit de le voir comme un continuum.)
Quelques différences notables:
- Dans une petite communauté, le ministère est porté par un petit nombre de personne.
Dans une grande communauté, de nombreuses personnes sont impliquées dans le ministère. En particulier, et de manière peut-être contre-intuitive, le nombre de staff n’est pas linéairement proportionnel à la taille de la communauté. C’est à dire que si la communauté double, il faudra multiplier le nombre de staff par plus que deux.
- Dans une petite communauté, les décisions tendent à être prises par consensus.
Dans une grande communauté, les décisions tendent à être prises par le staff.
- Plus la communauté est grande, plus il y a de complexité et diversité, et plus il y a besoin d’une gestion de type entrepreneuriale.
- Plus la communauté est grande, plus il y a une ouverture au changement et plus il y a de résultats.
- Plus la communauté est grande, plus il y a d’intentionnalité. Par exemple dans l’accueil des gens de passage.
- Dans une petite communauté, la communication est informelle.
Dans une grande communauté, la communication est réfléchie. En particulier, la communication dans une communauté de FDM (fréquentation dominicale moyenne) 200 à 400 est particulièrement difficile: il faut communiquer de manière professionnelle sur un grand nombre de média. (Ce qui me rassure sur le fait que ma paroisse galère passablement sur le sujet.)
- Dans une petite communauté, il y a plus de spontanéité: on organise les choses comme elle viennent, et tant pis tout n’est pas parfait.
Dans une grande communauté, il y a une plus grande exigence d’esthétique. On ne se contentera pas d’une musique de qualité médiocre, même si l’organiste est la fille de la pasteure.
- Dans une petite communauté, le soin des personnes (accompagnement pastoral) est porté par un petit nombre de staff.
Dans une grande communauté, l’accompagnement spirituel est porté par des laïcs, notamment des équipes formées ou les responsables de groupes de maison.
- Dans une petite communauté, l’emphase est sur les relations.
Dans une grande communauté, les gens sont attirés et mus par la vision.
- Dans une petite communauté, le ministre est généraliste: il fait un peu de tout.
Dans une grande communauté, le ministre fait 3–4 choses très bien.
À noter que comme pour nos a priori culturels, lorsque l’on a connu qu’une seule taille de communauté, on présuppose que tout le monde devrait fonctionner comme on le fait. Par exemple, si l’on vient d’une petite communauté, on se dit: « comment est-ce possible que les staffs prennent les décisions? C’est de la dictature! » Si on vient d’une grande communauté, on se dit: « comment est-ce possible de prendre des décisions tous ensemble? » Ou encore, les gens qui n’ont jamais fréquentés de grandes communautés imaginent que si l’on visite une méga-church, on sera forcément perdu dans la foule. Or en général dans les grandes communautés l’accueil est si bien réfléchi qu’il est souvent plus difficile d’y passer inaperçu.
Franchir les seuils
La dynamique de communauté étant reliée à la taille du groupe, si la dynamique ne change pas, une paroisse risque de plafonner à une certaine taille. Si l’on veut continuer de croître, il faut une certaine intentionnalité. Bien sûr, on peut décider de ne pas dépasser le seuil, garder le même fonctionnement, et par exemple se multiplier (démarrer quelque choses ailleurs, ce qui crée de la place chez soi et permet de re-croître jusqu’à atteindre le seul). On peut aussi décider de ne rien faire, ne pas franchis le seuil, et ne plus croître numériquement — mais c’est plus triste, et cela engendre en général d’autres problèmes (comme par exemple celui de la couleur des murs du foyer de paroisse, ou autres questions de ce genre qui deviennent soudain essentielles…).
De plus, si les gens ne comprennent pas le besoin de changer, on n’avancera pas.
Tim Keller propose le tableau suivant sur la manière de franchir les seuils:
Communauté de maison | Petite | Moyenne | |
Taille (FDM)2 | <40 | 40–200 | 200–400 |
Cercle d’appartenance | Toute la communauté (chacun connaît chacun intimement) | Toute la communauté (chacun connaît chacun de vue) | Par sous-communauté (par exemple un programme spécifique), de 10–40 personnes |
La croissance dépend principalement des | Relations (pas de programmes) | RelationsInitiatives des ministres et laïcs | RelationsInitiatives
Augmentation de la qualité et diversification / spécialisation de l’offre des groupes, services, ministères, etc. |
Franchire les seuils | Multiplier les cultesPlus de staff, qui prennent plus de pouvoir (délégation) | Idem, plus:Le pasteur ne fonctionne plus comme berger, mais comme leader.
Souvent, question de nouveaux locaux. |
De manière générale, qu’est-ce qui doit changer pour favoriser la croissance?
Le leadership:
- Ne doit plus être impliqué en tout, mais déléguer au maximum.
- Passer plus de temps à organiser, et à former les staffs
- Libérer du temps pour prendre du recul, réfléchir à la vision, la discerner, l’appliquer, la communiquer
Les membres:
- Changer leur vision de l’église
- Abandonner l’idée que dans une paroisse, tout le monde connaisse tout le monde
L’organisation:
- Doit devenir toujours meilleurs, plus professionnelle
- Ce qui ne veut pas dire moins humaine ou spirituelle (il ne s’agit pas d’acheter un livre de management d’entreprise)
Le staff:
- Nécessité de former et impliquer (voir payer) toujours plus de staff.
- Plus la communauté est grande, plus il faut de staff par tranche de 100 personnes.
Le soucis pastoral, le soin des gens:
- Doit rester au cœur de la communauté
- Mais la forme doit changer (pas uniquement porté par le pasteur)
La croissance:
- Doit être intentionnelle
- Par exemple inviter des gens, prendre le soin de noter le nom de ceux qui visitent la communauté et les accompagner, etc.
Pour aller plus loin…
Ric proposait encore quelques pistes pour aller au delà de 400, et au delà de 800.
Pour dépasser la barrière des 200–400:
- Multiplier les programmes et options
- Multiplier le staff salarié — les animateurs, en contexte EERVien
- Déplacer le centre du pouvoir décisionnel
- Intentionnalité dans l’intégration des gens de passage
- Le leader fonctionne comme organisateur
N’importe lequel de ces éléments contribuera à la croissance de la communauté. Pour passer la barre des 400, tous sont nécessaires.
Pour franchir le seuil des 800:
- Excellents groupes de maison
- Excellents staff spécialisés
- Déléguer les décisions (elles ne sont pas prise par un conseil de paroisse, mais déléguées aux bonnes personnes)
- Meilleur intégration des visiteurs
- Le leader se concentre principalement sur la prédication, la stratégie et la communication de la vision.
Et toi, quelle est ton expérience de croissance d’église?
Est-ce que tu trouves ces réflexions culpabilisantes, ou au contraire encourageantes?
Quelles sont les questions, thématiques, enjeux, etc. avec lesquels tu as à faire dans ta communauté?
Merci pour cet article! Cool que tu puisses faire ce genre de rencontres, je regrette de ne pas en avoir eu sur le stage… Faudra que je m’intéresse aussi à cette dynamique!
Alors, MAIS (je retrouve mes habitudes). Clairement, j’aimerais prêcher toujours dans des églises pleine – ne serait-ce que pour flatter mon ego –, mais je me demande à quel point c’est le but. Durant mon stage, je prends bien conscience que le nombre de personnes qui se sentent concernées par la paroisse ne correspond pas à la FDM. Et du coup, j’ai l’impression que la fixation sur la FDM relève de la monoculture, d’une vision assez normalisante sur la manière de vivre sa spiritualité.
Selon les activités, tout d’un coup des personnes viennent. Beaucoup ne viennent pas mais sont prêts à aider sitôt qu’il y aurait un besoin. Et un certain nombres d’individus ne ressent pas le besoin de faire partie d’une communauté, ce que personnellement je ne comprends pas tant elle est importante pour moi.
Par le biais des relations, je vois que les ministres peuvent toucher un cercle plus large que ceux qui sont au culte et l’insertion locale me paraît une piste à utiliser. D’après les textes, Jésus rencontrait les gens une seule fois en général et ça n’a pas empêché de changer leur vie, sans qu’il n’y ait une question de culte derrière.
Je manque complètement d’expérience dans la croissance et honnêtement ça m’intéresse. Je ne dis que je serais à l’aise dans une megachurch, mais augmenter la FDM me ferait très plaisir.
Si jamais, je te signale un document anglican: « FROM ANECDOTE TO EVIDENCE. Findings from the Church Growth Research Programme 2011–2013 » que tu peux trouver sur http://www.churchgrowthresearch.org.uk où il y a encore d’autres documents. Encore merci!
Purée Nicolas, ça fait tellement plaisir de savoir que j’ai au moins un lecteur régulier (et intelligent!). Merci beaucoup 🙂
Merci aussi de signaler que la FDM n’est pas un but en soi, et qu’il se passe plein de choses en dehors des cultes dominicaux. Si c’est ce nombre qui est pris en compte, c’est uniquement parce qu’il s’agit d’un indice un peu plus objectif pour faire des comparaisons. D’ailleurs on parle parfois des 3 cercles (1er cercle: les « fidèles » (dans leur fréquentation, pas leur foi ^^), 2e cercle ceux qui participent occasionnellement, et 3e cercle ceux qui ne sont pas touchés par des activités d’églises mais qui sont quand même sur le territoire de la paroisse). Les gens que tu mentionnent sont dans les 2e et 3e cercles, et évidement il ne faut pas les oublier. Mais j’imagine que d’une certaine manière, si le premier cercle (FDM) grandit, alors les 2 autres aussi.
D’ailleurs dans ton commentaire, tu parle des relations des *ministres*. Est-ce que les relations que tes paroissiens ont avec leur voisins et sur leur lieu de travail ne sont pas autant importante? 🙂
Et merci de signaler l’excellente ressource qu’est http://www.churchgrowthresearch.org.uk !
Je file au boulot 🙂
++
Ah oui, et je le répète: devenir une grande communauté n’est pas un but en soi. Le but de ce genre d’outil — ce me semble — n’est pas de dire: vous devez tous attendre une FDM de 400. Mais c’est d’aider à comprendre les dynamiques de sa communauté pour faire un choix libre: si je veux rester une petite communauté, et c’est parfaitement honorable, c’est parce que je le choisi.
Et j’ai oublié de le dire, mais cela dépend aussi des charismes des ministres. Certains ministres seront à l’aise dans une communauté de 40 mais frustré et frustrant dans une de 400, et pour d’autres ce sera l’inverse. Il s’agit de voir où chacun est à l’aise selon ses dons, son caractère, son appel, son leadership. Et il n’y a pas de mal — ça fait partie de la beauté de l’Église, d’être conduite par une bande dépareillée de mendiants de la grâce. 🙂
Finalement, pour les rencontres d’une nuit de Jésus (si je peux me permettre l’expression), les évangiles ne nous disent pas forcément non plus que les gens disparaissent de la circulation. Cf. par exemple Nicodème, qui se met à (littéralement) suivre Jésus, mais un peu à distance. Mais est-ce que la suivance radicale du Christ ne reste pas ce que l’on souhaite au plus profond pour les gens que l’on rencontre?
Après deux commentaires où je t’approuvais pleinement, fallait quand même que je me ressaisisse 😉 Je souscris à tes deux commentaires (fin du ressaisissement). Et malgré ma réserve, je vote pour une hausse de la FDM.
Au plaisir d’en rediscuter!
Pour l’anecdote, bien sûr que les laïcs ont leur rôle à jouer. Je pensais simplement aux ministres dans la mesure où ils sont davantage des vitrines officielles de la communauté, c’est leur travail et non un engagement à côté. Le contact avec le ministre a (généralement) une dimension plus officielle qu’un contact avec un paroissien qui relève plus de l’initiative personnelle, mais rien ne dit que le contact “informelle” soit moins fructueux.
Comme je pensais aux évènements en périphéries de la communauté, hors du culte, c’est vrai que je n’aurais pas dû préciser “les ministres”. Ma conviction est que c’est souvent un contact informel qui va pousser des individus à venir augmenter la FDM, et évidemment, ça marche mieux s’il y a une belle dynamique, si on est assez fier de sa communauté pour y inviter les gens!
Cher Olivier,
Merci pour cette réflexion autour de la croissance des communautés ecclésiales.
C’est un sujet qui m’intéresse et plusieurs points m’interpellent. Une ou deux remarques:
– l’indispensable distinction à faire dans le fonctionnement de communautés de tailles très différentes et je dirais, en corollaire, de contexte « sociologique » différent. Cela implique pour leurs autorités d’en tenir compte dans la manière de les « administrer » ou plutôt de les faire vivre, et cela nécessite de bien les connaître et de les reconnaître.
– pour qu’une communauté grandisse, il faut que ses membres aient conscience de la nécessité et éprouvent le profond désir de grandir eux-mêmes (individuellement et ensemble) en se laissant transformer par la Bonne Nouvelle.
Il me semble que la croissance d’une communauté existante commence d’abord par là et que la croissance « numérique » peut ensuite découler du rayonnement produit par la croissance spirituelle et donc l’attachement à Dieu (et à l’Évangile) de ses membres.
Je crois que pour que cette croissance spirituelle se manifeste, il est indispensable que tous les membres qui ont leur communauté à cœur prient constamment pour elle et se mettent au service du Christ pour seconder les ministres et démontrer que l’église est bien l’affaire de chacun de ses membres. Je suis convaincu que la Vie est contagieuse.
- une église « intentionnelle » est une église un minimum au clair sur son rôle et sur ses priorités. Cela étant, elle peut définir les voies à suivre pour avancer dans la direction de ses convictions.
- l’inertie au changement et la complaisance en un certain confort sont des facteurs mortifères pour une communauté.
Pour se mettre en marche, il faut accepter à chaque pas de se mettre en déséquilibre, avec la confiance que cet état de déséquilibre est contrôlé et que l’on ne va pas se flanquer par terre toutes les deux minutes 🙂
Bonne journée !
Merci pour ces remarques.
J’aime particulièrement l’idée que la Vie est contagieuse 🙂 !
Merci pour l’article.
Reste pour moi une question, à quel moment faut t’il se poser l’implantation de nouvelles églises ?
Bonne question !
Dans ma paroisse, on a commencé à se la poser quand le bâtiment à notre disposition est devenu trop petit.
De nombreuses stratégies sont possibles (rester de petites taille et implanter, grandir et implanter, grandir beaucoup sans implanter, …) — à chaque communauté de voir selon ce à quoi Dieu l’appelle, en fonction de sa situation.
Mais c’est vrai que l’implantation a quelque chose de fondamental (dans son aspect de multiplication, de la vie qui grouille, qui explore et s’adapte), et qu’il faut y réfléchir.
Heureusement, pas de formule One Size Fits All 🙂
[…] en disant cela, je postule que l’Église croît lorsqu’elle prêche prêche un Évangile qui remet en question les valeurs profonde de la culture […]