Lettre à moi d’il y a 2 ans

L

Cher moi d’il y a 2 ans,

Ce que je vais t’écrire là, je sais que tu ne peux pas l’entendre là où tu es. Pas simplement à cause du soi-disant continuum spatio-temporel — techniquement il me suffirait de rétro-dater ce post de 2 ans pour que tu puisses le lire.

Non, tu ne peux pas entendre ce que je vais dire parce que tu es trop con.

Alors tu l’apprendras à la dure.

Et dans deux ans tu écriras un post pour te la péter et faire croire que tu es sage. Mais ne t’inquiète pas, le toi de dans deux ans recevras probablement un hologramme écrit par le toi de dans 4 ans, qu’il sera trop bête pour recevoir. Alors il apprendra à la dure, et écrira un post dans deux ans pour se la péter. (Oui, dans deux ans pour moi, pas pour toi. Essaie de suivre un peu s’il te plaît.)

Bref.

C’est probablement mieux ainsi, parce que si tu entendais ce que je vais te dire, il y a des chances que — blaireau comme tu es — tu en déduises que la seule conséquence logique pour toi est de quitter l’EERV. Rationnellement, ça se tient. Du moins ça se tiendrait si le Christ ne faisait pas partie de l’équation, et que ses méthodes n’incluaient pas de temps en temps des twists comme des morts et des résurrections.

Alors tu vas rester encore un peu dans l’EERV, au moins deux ans, peut être plus — et c’est tant mieux. Tu verras.

Mais venons en aux faits.

Pour respecter les règles de communication temporelle, je ne vais pas te spoiler ce qui va arriver dans les détails. Mais je vais spoiler un peu quand-même.

Tout n’est pas rose, tu verras. Et c’est tant mieux ! Ces deux ans de difficultés auront un effet purificateur sur toi, comme le feu purifie l’or, et c’est ce qui compte.

Pour une partie, c’est dû notamment au fait que même si il n’y a rien de radicalement nouveau pour l’EERV dans ce que tu fais, c’est quand même pionnier dans le sens que tu t’adresses à une culture qui n’est pas la culture majoritaire traditionnelle, et que tu essaies de le faire au cœur d’une paroisse traditionnelle. Et donc les difficultés sont aussi formatrices pour l’EERV, qui apprend par là à accompagner ce genre de ministères.

Je vais aller des choses les moins importantes aux plus importantes.

Inhospitalité de l’Église

Je dois dire quelques mots sur la réalité de l’Église que tu vas découvrir pendant ces deux ans. Au point d’écrire dans ton dossier de consécration: « j’ai perdu espoir dans l’EERV. » Oublie ton espoir, tu gagneras du temps. Se donner le droit de désespérer est très libérateur. Et nourris ton espérance à la place.

Ce n’est pas simplement que l’Église n’est pas hospitalière — qu’elle a de la peine à accueillir les gens qui ne lui ressemblent pas. C’est que parfois, elle les rejette carrément. L’Église peut être hostile1. Il y a beaucoup beaucoup d’allié·e·s formidables, mais il y a aussi des gens particulièrement pénibles qui vont faire beaucoup de mal. Et c’est celleux-là qui auront le plus d’influence, de voix et de poids. Certain·e de celleux qui te feront du mal deviendront des allié·e·s par la suite. Et certain·e·s allié·e·s te feront du mal par la suite. Et bien sûr, ne pense pas être au-dessus de la masse — tu feras du mal toi aussi.

C’est dur à entendre, parce que tu crois à l’Église comme un lieu d’humanité, d’humanisation, d’humilité, d’accueil et de liberté. Ce ne sont pas les valeurs qui prédominent, malheureusement. Dans un royaume d’agneaux, les loups font la fête impunément.

Ne crois pas les gens qui disent « oui » à tes idées. Va chercher les confirmations en actions, et pas en paroles. Certain·e·s disent « oui », mais en fait iels disent « oui oui, cause toujours ». D’autres disent « oui » parce qu’iels aimeraient sincèrement dire oui, mais iels n’arrivent pas. Et leurs actions diront « non ».

Ne pense pas que tu seras protégé par l’Église, malheureusement. Les changements que tu essaieras d’apporter vont te faire apparaître comme « corps étranger » dans les radars de l’Église, et ses défenses immunitaires vont se tourner contre toi. Et quand tu chercheras de l’aide, quand tu diras des choses, on ne te croira pas, on t’ignorera, et grosso-modo personne ne bougera le petit doigt. Ou alors trèèèès lentement. Pour beaucoup de raisons, compréhensibles. Là aussi, ne le prend pas personnellement. Celleux de qui tu espères du soutien et de l’aide sont aussi sous pression, ou mis en échecs par la bureaucratie bien développée de l’EERV2. Prends courage dans le fait que beaucoup cherchent sincèrement à améliorer la situation. Et laisse-toi nourrir par le soutien émotionnel des dizaines et dizaines de personnes qui te montreront leur amitié — même s’iels ne peuvent rien faire de concret pour t’aider. Et essaie plutôt de contribuer à créer un climat ou les gens autour de toi sont protégés.

Change ton regard dès le début. Ne t’attend pas à ce que ça aille comme tu l’espères. Reviens à ton anthropologie calviniste. Attends-toi au pire, et remercie pour les petites choses qui fonctionneront.

Tu verras que presque tout le monde s’en fout de la mission de l’Église.
Chacun·e vient chercher quelque chose pour elui avant tout : un repère stable dans une société qui change, un domaine à contrôler pour jouer au baron et se sentir important.
Et toi aussi, mon fils, si tu es honnête, tu viens y chercher quelque chose: validation, reconnaissance, sentiment d’accomplissement, défi, excitation, besoin de créer, de participer à quelque chose de plus grand, etc. Tu ne trouveras pas grand-chose de tout ça dans ton travail pendant ces deux ans. Du moins les parties de ton ministère qui répondent à ça seront étouffées par les autres. Fondamentalement, c’est peut-être parce que tu continues à chercher au mauvais endroit la réponse à tes besoins vitaux. Ne fais pas de l’Église une idole.

Au fond, surtout, tu cherches une communauté à laquelle tu puisses vraiment appartenir. Et ça, tu peux la trouver. Enfin, la créer. Elle sera en marge de l’Église, pas aux centres de pouvoir, mais elle sera là. Ne te focalise pas sur les quelques nein-sagers, qui ont du pouvoir dans l’Église certes, mais qui ont du pouvoir sur toi uniquement parce que tu leur en donnes. Focalise-toi sur les personnes formidables qui créent réellement une communauté hétéroclite centrée sur le Christ. Et passe plus de temps à vivre cette communauté avec elleux qu’à essayer de nager contre le vent.

Et bien sûr, ne généralise pas: ton expérience de l’Église aujourd’hui n’est heureusement pas représentative de l’entier de l’Église aujourd’hui, ni de ton expérience de l’Église hier et demain3.

Travaille ta posture de collaborateur

Tu feras une expérience qui ne t’es quasiment jamais arrivé, en tout cas pas à cette échelle. Celle de conflits, violents, dont tu seras en quelque sorte le catalyseur. Et toi qui es plutôt conciliant, adapté ou effacé, tu ne sais pas gérer ça.

Tu le verras (sans le remarquer), ta stratégie de réaction à l’opposition et au stress (et il y en aura beaucoup ces années), c’est généralement:

  1. Prendre les choses personnellement (au début)
  2. Blâmer les autres à coup de « tout le monde », « toujours », « personne » (quand tu n’en peux plus)

Même quand on te dira: « tu prends les choses trop personnellement », tu sais quoi? Tu vas le prendre personnellement — et tu vas les blâmer. ^^

Franchement, mec, travaille ça.

Alors oui, certain·e·s seront vraiment éreintant·e·s, et s’opposeront réellement à ce que tu essaies péniblement de faire. Iels seront contre toi, oui, mais (a) c’est pas volontaire, il y en a qui sont sincèrement plein de bonnes intentions et qui pensent bien faire, et (b) iels seront pas contre toi personnellement:

Quand un pingouin se fait presque avaler par un phoque léopard, ce n’est pas une conspiration contre le pingouin en question… c’est simplement la vie…Les principes du Pingouin

Voici 3 clés de lecture qui pourront t’être utiles pour comprendre la situation. Et essayer si possible de la désamorcer:

  1. Des profils de personnalités très différents et une escalade du stress: vous avez des besoins psychologiques très différents. Ce que l’un·e va faire pour chercher à diminuer son stress va augmenter celui de l’autre. Et ainsi de suite, exponentiellement. 
  2. Des modes de gouvernances incompatibles: d’un côté un fonctionnement hiérarchique basé sur le contrôle et l’obéissance, solide mais rigide. De l’autre côté un fonctionnement en réseau basé sur la liberté et la relation, agile mais chaotique. Machine versus jardin. Devine qui est le plus fort au début? 
  3. De la discrimination générationnelle: si dans la société un « jeunisme » est présent et rend difficile la place des personnes âgées, dans l’Église, par endroits, un « anti-jeunisme » est opérationnel. Chez les collègues. Chez les paroissiens. Le mot d’ordre est « soyez comme nous, faites tout comme nous, pour être pris au sérieux. Tant que vous n’adoptez pas nos valeurs, nos priorités, nos fonctionnements, nous nous opposerons passivement et activement à tout ce que vous faites, et à tout ce que vous êtes. » 

Le ministère aurait pu être possible avec 1. et 2., on aurait pu se parler et s’entendre. Mais 3. vient rendre les discussions très difficiles, puisqu’elles deviennent unilatérales: tu ne seras pas pris au sérieux.

Alors oui, tu as des raisons de blâmer certain·e·s, dans cette Église paresseuse, peureuse et incapable d’entendre les cris de souffrance de ses enfants qu’elle maltraite (pour dire les choses avec des nuances et sans trop de pathos). Mais si tu le fais à partir de ta blessure et de ton stress, tu peux être sûr que ce sera encore moins entendu.

Mais tu as ta part de responsabilité là-dedans, et tu dois naviguer avec cette donne.

Tu ne peux pas forcer tes collaborateurices à t’écouter ou essayer de te comprendre. Par contre tu peux toi faire un peu plus d’effort pour essayer de comprendre ce qui les mets sous pressions, notamment dans ton comportement, et essayer de leur parler à ce niveau, dans leur langage, pour peut-être — par la grâce de Dieu — les rassurer un petit peu.

Je sais que tu vois ça comme dévier de ton but d’aller vers Celleux qui sont pas encore là, mais Celleux qui sont là ont besoin de ça avant de te faire confiance, et de te laisser jouer dans leur paroisse (figurativement et littéralement). C’est triste que l’Église ne soit pas plus encourageante et enthousiaste à faire rayonner l’Évangile, et prendre quelque risques pour le faire — mais c’est comme ça, c’est la réalité, et tu dois faire avec.

D’ailleurs, ton enfant intérieur en menace certain·e·s, pour qui ce n’est pas du tout la culture de manifester de l’enthousiasme, ou simplement de jouer (même si pour toi c’est plus que jouer, c’est utiliser le jeu pour rassembler des gens et créer de la communauté — elleux voient un pasteur qui joue). « Ça ne se fait pas », « on est là pour être sérieux, on doit être pro. » Certain·e·s vont se laisser amadouer par ce côté chez toi, et ça va parler à leur enfant intérieur — d’autres pas. Je sais pas pourquoi je te dis ça… Peut-être que de temps en temps tu devrais jouer un peu plus à l’adulte sérieux pour les rassurer? T’habiller en costard, parler comme un gestionnaire, ce genre de choses? Je sais pas…

Petite astuce, quand des paroissien·ne·s te font du mal et te sortent de tes gonds: imagine-les dans leurs cercueils. Sincèrement, fais-le. Cela remettra certain·e·s choses en perspective pour toi, changera ton regard pour les faire passer de la catégorie « obstacle » à la catégorie « être humain », et cela nourrira ta compassion pour elleux. D’ailleurs je peux te révéler ça : tu enterreras un·e de tes paroissien·ne·s régulier·ère·s dans ces prochains 24 mois. Et ce sera un des moments forts de ton ministère. Prends le temps de læ connaître, de l’aimer, de savourer les moments passés avec ellui. (Mais je ne te dis pas qui c’est ^^)

Tu es plus important que ce que tu fais

Motivé par ton projet d’Église, tu vas y mettre beaucoup de tes billes. C’est chouette, mais c’est déséquilibré. Et c’est une forme d’idolâtrie.

Ancre-toi dans les choses simples, vraies et accessibles qui sont à ta portée.

Ne néglige pas ta famille. Tu vas avoir une belle surprise, et tu sauras que c’est plus important que le ministère. Profite de ton fils. Ta femme est une perle, plus que ce que tu ne le lui fais savoir.

Jouis de la vie avec la femme que tu aimes,
pendant tous les jours de vanité que Dieu t’a donné.Ecclésiastes 9, 9

Passe plus de temps avec tes amis.

Attention : en mélangeant passion et travail, c’est riche, ça porte du fruit — mais c’est plus difficile de se déconnecter vraiment… Tu verras que Passion + Travail = Souffrances (ce que tu aurais su tout de suite si tu avais un minimum de connaissances en étymologie, c’est gros comme une maison — tu écriras peut-être un article à ce sujet dans deux ans et des poussières). Est-ce qu’il faut les mélanger moins? Est-ce qu’il faut cultiver d’autres passions qui ne sont pas mélangées au ministère? Je ne sais pas encore…

Parlant de déconnecter, tu vas voir que tu as besoin de temps de coupures. De sabbat. Prends des vrais jours de congé, sacrés, sans exceptions. Tu vas t’en fixer 1 par semaine, que tu ne vas même pas vraiment respecter… Fixes en 2, un sacré et un sur lequel tu peux ponctuellement faire des exceptions ! Tu vas de toute façon bosser à 130% — tu ne voles rien. Fixes des weekends à l’avance pour pas qu’ils ne se fassent pas grappiller. Et pendant tes vacances, coupe toute connexion internet. Tu verras que tu te reposes beaucoup mieux, et que ça ne te manque pas. Tu vas gagner du temps si tu commences déjà maintenant. 

Ah oui, ça aussi tu ne pourras pas l’entendre, mais j’essaie: mange mieux, et fais du sport. Ça vaut la peine. 🙂

Reste centré sur l’essentiel

Soigne ta relation au Christ, sérieusement.

C’est de là que vient tout le reste.

Ce n’est pas parce que tu as eu une minute d’inspiration que tu peux bâtir un ministère dessus. Reviens à la source pour y boire. C’est plus important que tout le reste.

Cherche en Christ l’acceptation que ton Église aura de la peine à te donner. Ça t’aidera à moins mal réagir à l’opposition.

Rappelle-toi que tu n’es qu’un personnage secondaire dans la grande histoire que Dieu raconte. Tes réussites comme tes échecs contribuent à en faire avancer la trame, et à révéler le personnage principal. Qui n’est pas toi. Alors détache-toi intérieurement de ce que tu essaies de construire, et attache-toi au Christ pour qu’il te construise.

Cultive la reconnaissance. Tu vas avoir une chiée d’obstacles, difficultés et frustrations, que les gens ne réaliseront même pas, donc tu vas devoir les noter — our ne pas devenir fou, et pour essayer d’en rendre compte et en faire prendre conscience. Mais ne te focalise pas dessus. Where the focus goes, the energy flows. Demande à Laurence de t’aider pour ça, par exemple à faire un mur d’ex-voto dans ton bureau. Et remercie pour toutes les petites choses, pour les gens formidables, pour les petits succès et les encouragements.

N’écoute pas les gens qui te chercherons à parler sur ton identité et ton estime de toi. Celleux qui te disent d’arrêter « de te la pêter ». Ou mieux, d’arrêter de te dévaloriser. Paradoxalement, ce sont certain·e·s qui te disent ça qui vont le plus te traiter comme de la merde (malgré elleux peut-être). En fait, n’écoute simplement pas les gens qui voudraient te dire ce que tu as le droit ou pas d’être. Tu es qui tu es — avec ton taux de conneries oui, mais avec aussi quelques éclairs de génies et deux ou trois chouettes compétences. Ne te renie pas. Rappelle-toi:

Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis.1 Corinthiens 15, 10

Ne renie pas la grâce de Dieu.

Con·clusion

À la quantité de conseils impossibles que je te donne (si tu devais tous les respecter il te faudrait des journées de 42 heures), c’est définitif je crois, je suis devenu un « vieux con » pour toi. Comme quoi, entre toi et moi, il n’y a que 2 ans de différences.

S’il y a de l’espérance pour toi, il y en a pour moi 🙂

Et le plus important, sache-le, je t’aime !
(ça fait bizarre de le dire, mais c’est vrai)

Allez, à bientôt !


  1. Edit (30 août 2020): j’avais écris initialement « C’est que l’Église les rejette. l’Église est hostile. » Mais cela pourrait être mal interprété. Pas par toi, cher moi d’il y a 2 ans, mais par d’autres qui passeraient par là sans chercher à comprendre trop sérieusement ce que nous disons (disions? dirons? aurions eusse dit?). Alors je précise brièvement: (1) l’Église n’est pas que hostile, elle est plein d’autres choses aussi — dont des choses très belles et vivifiantes, et (2) il ne s’agit pas de l’Institution ou de l’EERV, mais de l’Église dans un sens plus large et plus plus confus, un amas de relations interpersonnelles dans un endroit donné à un temps donné — avec une composante institutionnelle certes, mais qui ne se réduit pas à ça.

    De même, quand je dis que « j’ai perdu espoir dans l’EERV », ce serait faux d’en déduire que je pense qu’il n’y a objectivement pas d’espoir pour l’EERV. Il s’agit plutôt d’une redéfinition de ma posture intérieure. Le fait que je sois encore (pour l’instant) dans l’EERV, et que je rencontre régulièrement des personnes et des raisons qui m’encouragent à y rester, est bien la preuve que j’ai encore envie d’y croire. Mais avec le Christ dans l’équation. 

  2. Hannah Arendt parle de la bureaucratie comme « d’un système complexe de bureaux où ni un seul, ni les meilleurs, ni le petit nombre, ni la majorité, personne ne peut être tenu pour responsable, et que l’on peut justement qualifier de règne de l’Anonyme. … Dans une bureaucratie pleinement développée, il ne reste plus personne avec qui l’on puisse discuter, à qui l’on puisse présenter des griefs, sur qui les pressions du pouvoir pourraient être exercées. » — Hannah Arendt, Du mensonge à la violence
  3. Edit: cette phrase a été ajoutée le 30 août pour diminuer le risque de mauvaise interprétation de ce texte par des gens qui ne seraient pas familiers avec le problème de l’induction, ou de la surgénéralisation
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8 commentaires

  • J’ai commencé hier soir les « Screwtape Letters » de C. S. Lewis. J’ai pensé à toi et à tes derniers articles, et celui-ci ne fait pas exception. En particulier quand Screwtape écrit à Wormwood que l’église est un allié d’exception pour les démons.
    Force et courage cher Olivier. A la fin, on sait qui (a déjà) gagne !

  • Merci Olivier pour cette lettre si pleine d’authenticité. Tous tes derniers articles résonnent très fortement avec ce que nous avons vécu Nicolas et moi au sein de la paroisse où nous avons été pasteurs. Pour nous, l’aventure de pasteurs s’est interrompue là-bas… mais notre coeur brûle toujours pour ceux qui ne sont pas encore là et pour cette église Suisse si mal en point, mais pourtant instrument de Dieu pour aller aimer ceux qui ne sont pas encore là.

  • Salut l’ami
    Toi il y a deux ans, ça fait un peu moi aujourd’hui. Je vais écouter tes bons conseils que tu te donnes.
    Big hug
    Tam

  • Encore un pasteur, qui a entendu la phrase attribue de A. Loisy, Jesus anjonancait le royaume, er c est l Eflise qui est venue…

  • « Impunément ».…. tout est ainsi dit.… C’est ce qui me donne envie de quitter l’Église 2 fois par mois. Et c’est peut-être bien pour tenter à mon petit niveau que ce ne soit pas une fatalité que j’y reste!
    Merci, Olivier.
    Et tout le meilleur à toi pour la suite!

  • Ce texte devrait être donné à chaque apprenti pasteur / prêtre.
    Je pourrais aujourd’hui — le talent en moins — écrire mais même lettre à celui que j’étais il y a quelques années.
    Merci pour cette saine utilisation du convecteur spatio-temporel !
    Vincent

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